Fuck the hell yeah !
Fuck the hell yeah !
Résumé
La matière première qui a servi à l'élaboration de ce disque est à vrai dire aussi improbable que la carrière de l'artiste, capable depuis 1999 de faire des allers-retours entre musique contemporaine et hip hop (Psykick Lyrikah). Ici les samples de John Carpenter croisent donc ceux de Jacques Tati ,une boite à musique de bébé cohabite avec une scie radiale, et un message de répondeur aviné trouve sa place au milieu d'échantillons de vieux vinyles chinés en vide-grenier et de grands tubes en acier sur lesquels on tape pour faire danser. Mais il vous faudra quand même bien tendre l'oreille pour tout déceler au milieu de ce maelstrom funky. Car ROBERT LE MAGNIFIQUE, à l'instar de sa vieille idole Squarepusher, sait donner une âme sensible à tous ces sons dont on finit par ne plus savoir s'ils existent ou s'ils sont inventés, mêlant habilement instrumentation traditionnelle et bruits du quotidienmoulinés à la MPC. Le résultat peut être tour à tour bouleversant, surprenant, ou purement jubilatoire, empruntant autant au post-rock qu'à la musique de jeu vidéo. Une seule certitude néanmoins, les morceaux trouvent tous un gimmick qui vous colle au crâne pour le reste de la journée. Et le tout sans agrafeuse bien sûr.
Infos complémentaires
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Public :Adultes
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Importance matérielle : 1 disque compact